L?activité reprend sur les biens correspondant à la primo-accession du fait des prix attractifs.
Deux experts locaux vous donnent leur décryptage.

- Depuis septembre, nous sentons un léger frémissement après une fin de premier semestre chaotique. Aujourd?hui, il semble qu?il y ait un redémarrage progressif de l?activité, les acheteurs voulant profiter des taux historiquement bas et de prix encore attractifs. Nous revoyons, par exemple, des clients qui ont vendu en 2008, ont été locataires en 2009 et se positionnent aujourd?hui pour être à nouveau propriétaires, sentant le moment propice. La demande est assez diluée, allant du studio à la grande surface en appartement en passant par la maison, cette dernière se trouvant généralement en périphérie. On peut d?ailleurs trouver ces maisons dans le secteur Victoire où une maison de 75 m2 avec jardinet a été enlevée à 215 000 ? ou dans le quartier Pellicard où une maison de 80 m2 avec jardin est partie à 190 000 ?. Globalement, pour des biens classiques, la demande est en adéquation avec l?offre, ce qui évite une tension sur les prix.

- Le marché affiche un réel dynamisme tant pour la primo-accession que pour les investissements. Les acquéreurs sont devenus très pragmatiques sachant que les taux risquent prochainement de remonter. Ils se rendent compte, par ailleurs, que la négociation devient plus difficile. Nous observons une forte activité sur la maison à moins de 200 000 ? qui correspond à la primo-accession en périphérie. Au-delà, et surtout à partir de 250 000 - 300 000 ?, le marché se ralentit, l?acheteur devant souvent revendre un autre bien et les banques restant encore frileuses sur les prêts-relais. Cela n?empêche pas les ventes comme celle de cette maison de 170 m2 dans le quartier Petit-Marny à 380 000 ?. En plein centre, des appartements à rénover tournent autour de 2 500 ?/m2 et en bon état à 3 000 ?/ m2 voire légèrement plus dans le Triangle d?or.